Grève des transports : que se passe-t-il en cas de retard ou d’absence au travail ?Pour en savoir plus

Grève des transports : que se passe-t-il en cas de retard ou d’absence au travail ?

Un retard ou l’impossibilité de se rendre à son travail à cause d’une grève des transports peut avoir des conséquences pour le salarié. Quels sont ses droits ?

Informer pour éviter une sanction

Avant toute chose, il est important se souligner que la grève des transports est un cas de force majeure. Le salarié n’est pas fautif et l’employeur ne peut prendre aucune sanction disciplinaire à l’égard d’un salarié. Qu’il soit absent ou en retard en raison d’une grève. Pour invoquer cette force majeure, le salarié empêché d’aller au travail ou retardé doit informer son entreprise. Mais aussi fournir un justificatif si l’employeur en fait la demande (par exemple un document de la compagnie de transport). En fin de journée, si le salarié souhaite quitter plus tôt son poste de travail, il devra obtenir l’accord préalable de son employeur.

S’il n’existe pas de convention ou d’accord collectif qui le prévoit, l’employeur n’a pas l’obligation de rémunérer le temps d’absence. Cependant, la retenue sur salaire doit être strictement proportionnelle à la durée d’absence.

L’organisation du travail

Afin d’éviter une baisse de sa rémunération et en accord avec l’employeur, le salarié peut compenser son retard ou son absence. Soit en effectuant les heures d’absence à un autre moment de la semaine. Soit en posant un jour de congés payés ou un jour de réduction du temps de travail (RTT).

Le recours exceptionnel au télétravail peut s’envisager d’un commun accord lorsque cela est possible. En ce cas, il est impératif de formaliser les modalités de cette journée de travail. Cela en précisant sa durée, le lieu depuis lequel le salarié va travailler, ou encore les horaires prévus. L’objectif est notamment qu’en cas d’accident, il faut prouver que le salarié était bien au travail.

Les déplacements professionnels

Si le salarié est en déplacement professionnel, l’employeur n’est pas obligé de le rémunérer au-delà de la durée initiale de sa mission. Il reste dans une situation de déplacement sans que cela soit du temps de travail effectif. Dès lors que le salarié présente des justificatifs, l’entreprise doit rembourser l’intégralité des frais liés à l’hébergement et/ou aux repas de son salarié. De la même façon, en accord avec l’employeur, le salarié peut être autorisé à utiliser un autre moyen de transport (par exemple, avion, taxi, location d’un véhicule).

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez nos experts Gestélia !