Certaines personnes décident un jour de lancer leur propre activité et donc de devenir travailleur indépendant. Vous créez une entreprise et vous allez certainement passer du statut de salarié à celui de chef d’entreprise. Si la réalisation des formalités est aujourd’hui plus simple, il convient d’y être attentif dans toutes les étapes de la création d’entreprise.
Juridiquement, une personne est considérée comme travailleur indépendant lorsque elle est immatriculée auprès des organismes compétents (URSSAF, ASSEDIC, impôts…) et qu’elle exerce une activité conforme à celle qui a été déclarée.
Afin de se lancer, le futur chef d’entreprise doit d’abord suivre les étapes suivantes :
- – avoir une idée et la définir précisément ;
- – faire une étude de marché ;
- – évaluer les moyens financiers et matériels nécessaires ;
- – trouver un financement : emprunts, aides… ;
- – choisir la forme juridique ;
- – choisir le régime fiscal ;
- – procéder aux formalités d’immatriculation (telles que l’inscription au registre de commerce, par exemple).
Il existe plusieurs formes juridiques qui ont toutes leurs particularités et doivent être étudiées afin de choisir celle qui est la plus appropriée au projet.
- – l’EI (Entreprise Individuelle)
- – l’EIRL (Entreprise individuelle à responsabilité limitée)
- – l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée)
- – la SARL (Société à Responsabilité Limitée)
C’est à ce moment-là qu’il peut être judicieux d’être accompagné par des spécialistes (expert-comptable, juriste…).
Quelque soit votre statut avant de vous lancer, il existe des aides possibles pour la création d’entreprise :
- – les chômeurs peuvent bénéficier de l’Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise (ACCRE) ;
- – les salariés peuvent quant à eux bénéficier d’un congé pour création d’entreprise d’une durée d’un an renouvelable une fois ;
- – les personnes handicapées peuvent obtenir un soutien technique et financier.
Depuis Novembre 2016, un plan d’aide pour les travailleurs indépendants a été voté par l’Assemblée nationale. Il se traduit par une diminution progressive du taux des cotisations d’assurance maladie et maternité pour les personnes déclarant un revenu inférieur à 27 000€ par an. Par ailleurs il est prévu de modifier le recouvrement des cotisations sociales des professions libérales à compter du 1er janvier 2018.
Quant aux formalités d’immatriculation, elles sont à effectuer auprès du Centre des Formalités des Entreprises (CFE) qui constitue le dossier.
Si souhaitez bénéficier du statut de travailleur indépendant pour être votre propre patron, choisissez le statut juridique adapté à votre projet et lancez-vous !