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Développer la marque France pour soutenir les exportations des PME

Européens, Asiatiques, Américains, la France reste le pays le plus visité au monde. Les vacanciers profitent de leur visite pour voir musées et hauts lieux touristiques mais consommer aussi dans nos restaurants, hôtels, cafés et boutiques. L’année dernière, ils ont ainsi dépensé pas moins de 35,8 milliards d’euros dans l’Hexagone.

La France, on le sait, bénéficie d’une image forte dans l’imaginaire collectif mondial. Dans les domaines du luxe, de la mode ou de la cosmétique par exemple, il est évident que nous ne vendons pas simplement un sac, une robe ou un parfum, mais également un art de vivre, un petit supplément d’âme.

Pourtant, et malgré le fort positionnement de Vinci, Bouygues, Véolia, GDF-Suez, RATP, etc…à l’international, la balance commerciale de notre pays reste très déficitaire, même si ce déficit est repassé en dessous des 30 milliards d’euros pour la première fois depuis 2010.

C’est la raison pour laquelle le gouvernement a lancé en janvier 2013 une mission de réflexion et de concertation destinée à mettre en lumière les enjeux et les moyens de mise en œuvre d’une marque France.

Il apparaît en effet que l’attractivité de la France, sa capacité à attirer des talents, des projets, des événements à renommée internationale mais aussi à exporter ses produits, à diffuser un modèle, ses technologies et ses savoir-faire ne peut se renforcer aujourd’hui que grâce entre autres à un travail sur l’image véhiculée par notre pays.

Savoir-faire, un mot qui revient souvent à propos du « made in France », aux confins de de la science et de l’art, de l’industrie et de l’artisanat, de la culture et de la technologie.

Tout le monde connaît le point sellier d’Hermès mais qui sait par exemple que notre pays est le deuxième fournisseur mondial d’applications pour l’Apple Store après les Etats-Unis ? C’est dans ce mix de tradition et de créativité que la marque France doit développer son identité, et la faire rayonner économiquement.

Un élan qui doit être porté certes par les grands groupes, mais aussi par les PME françaises, face par exemple aux 200 000 PME allemandes et aux 170 000 PME italiennes qui exportent.